Vous passez pour la première fois, merci ! et je vous laisse dérouler. Pour les accros voici le dernier article posté.

 

Mardi, 4 Mars 2008. Les soirs se suivent…. mais ne se ressemblent pas ! Je me suis couchée (seule) mais l’angoisse de la nuit était là. J’ai beau me coucher tard pour retarder ce moment, même fatiguée, rien à faire, je sens bien que quelque chose ne va pas. Lorsque je me couche, je fais des jeux pour m ‘occuper l ‘esprit et lasse vers 2 heures, je m’endors. Hélas je me réveille à 5 heures toute tremblante. Je pense tout de suite à une crise de panique. Elle est là, latente, insidieuse, à me narguer. Mais il se passe toujours quelque chose de bizarre à ce moment là, comme une hésitation à la refouler ou à la laisser venir. Mais très vite connaissant la douleur affreuse, tant physique que morale que cela me provoque, je décide d’être la plus forte. Je trouve une image qui va m’aider, je matérialise cette peur comme un océan. Je vois ses vagues avancer vers moi, et souffle haletant, je les repousse, plus elles deviennent coriaces et plus je m’entête. Cette nuit, ce sera au plus fort de nous deux, je ne me laisserai pas faire !! Enfin au bout d’un moment qui m’a paru une éternité ces vilaines vagues se sont éloignées, et c’est avec les larmes aux yeux, épuisée de cet acharnement mais fière de moi que je me suis rendormie. Ce soir je sais que je peux vaincre ces démons mais j’ai toujours la crainte de les voir arriver plus forts, encore et encore. D'habitude, quand je sens cette terrible peur m'envahir, je m'habille et j'attends fébrile qu'elle vienne et qu'elle s'en aille très vite. Cette nuit, je n'ai pas abdiqué et j'ai gagné.

Je suis fière de moi !

 

Vendredi 17 octobre 2008, je me suis réveillée en pleine nuit avec les doigts raides, le sang brulant et le cœur battant la chamade. Je me fige et m’entends chanter « Une souris verte » de plus en plus fort dans ma tête pour repousser ce malaise grandissant. Ce fut efficace surtout que je tenais ma souris par la patte et que cette dernière était en fait une grenouille. Tout va bien, je vais bien, en attendant la crise est passée comme elle est venue et je me suis rendormie comme un loir. Que d’animaux dans mes nuits !

 

 

 



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